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Livre d'Or [Ajouter une entrée]

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Bonjour J'écris des textes. Peuvent-ils vous intéresser ? Merci Henri ======> derzou13@yahoo.fr 1-LE MIRACLE DE L'AMOUR T'aimer sans te connaître T'aimer sans t'avoir vue C'est le miracle à naître Des souvenirs perdus T'aimer sans Dieu ni maître T'aimer sans retenue C'est garder la fenêtre Ouverte sur les nues Mais qui es-tu belle inconnue Toi qui dors à mes côtés Et qui joues à l'ingénue Dans le chaud matin d'été T'aimer sans te soumettre T'aimer sans te priver C'est un jamais peut-être A ton âme rivé T'aimer sans disparaître T'aimer sans renoncer C'est la surprise d'être Parfois à tes côtés Mais qui es-tu fille du vent Toi qui rêves à l'infini Et qui t'éveilles doucement Dans le calme de la nuit T'aimer sans te permettre T'aimer sans te prier C'est un silence à mettre Au bout de l'encrier T'aimer sans comparaître T'aimer sans t'accuser C'est l'amour fou du maître Au regard amusé Mais qui es-tu ma douce reine Toi qui ne me laisses pas le choix Et qui m'entoures si sereine Dans le secret de tes émois T'aimer de tout mon être T'aimer en liberté C'est la joie de connaître Le bonheur d'être aimé. 2-SANS TOI Sans toi le soleil disparaît Dans l'hiver de mes pensées Sans toi le ciel s'enfuit Dans le vide de mes nuits Et je me perds dans l'infini Où je te cherche dans un cri Sans toi le temps s'endort Dans les songes de ton corps Sans toi la vie s'immole Dans le creux d'une obole Et je me cache dans le noir Où je te cherche sans espoir Sans toi mon coeur sommeille Dans les sorties de veille Sans toi l'amour est froid Dans la nef sans beffroi Sans toi mon âme est morte Dans la cour des eaux-fortes Sans toi le matin est blême Dans le café sans crème Sans toi mon coeur dérive Dans la mer des Maldives Sans toi je me dérobe Dans l'impasse de l'aube Sans toi je crois survivre Dans l'apparence ivre Sans toi je m 'imagine Dans le fond de la mine Sans toi je perds le nord Dans l'immensité grise Sans toi je rentre au port Dans le froid et la brise Sans toi je ne suis rien Dans la vie dans la mort Sans toi je ne suis rien Dans le temps des remords 3-SEUL Refrain : Et je me dis Que la vie, Que la vie Ne tient qu'à un fil Ne tient qu'à un fil Seul, dans la rue, sans mobile Je marche d'un pas tranquille A la recherche d'un sourire Qui flotte parmi les rires A la terrasse d'un café Seul, dans ma très belle ville Je joue à face ou pile Sur les trottoirs de mon destin Qui me convie au festin Des hasards de la vie Seul, je ne me fais pas de bile Pour tendre ma sébile Aux bonnes volontés Et aux âmes bien nées Qui pourront nous sauver Seul, motivé, invisible J'accoste les édiles Pour leur parler sans fard De tous les avatars Trop souvent oubliés Seul, allongé immobile J'éteins les images débiles Qui donnent à la réalité Un parfum délité Et la couleur de l'ennui Seul, allongé, immobile Je songe aux valets serviles Qui crachent leur pouvoir Pour entrer dans l'histoire Sans y être invités Seul, colosse aux pieds d'argile J'admirais tes gestes graciles Quand tu étais à mes côtés Quand tu étais l'éternité De mon enfance qui n'est plus 4-QUAND ON N'A PLUS VINGT ANS Quand on n'a plus vingt ans Les souvenirs d'enfance S'enfuient au gré du vent Et des années qui passent Quand on n'a plus vingt ans Les raisons d'espérance Se perdent au fil du temps Et des murs de silence Quand on n'a plus vingt ans Les souffles d'insouciance Ne changent pas de camp Mais de courtes distances Quand on n'a plus vingt ans Et le coeur en malchance Mais l'esprit conquérant Dans un monde en balance Quand on n'a plus vingt ans Et qu'on est sans défense Qu'il en devient gênant De demander audience Quand on n'a plus vingt ans Pleuvent les repentances Et les coups aux tympans Des gens sans importance Quand on n'a plus vingt ans Les conflits de jactance S'estompent dans le sang Des enfants d'innocence Quand on n'a plus vingt ans Un monde de non-sens S'élève dans l'argent Et dans l'appartenance Quand on n'a plus vingt ans Et que le froid nous tance De son souffle puissant Qui hurle sans cadence Quand on n'a plus vingt ans Mais le courage dense Et le corps défendant A toutes les engeances Quand on n'a plus vingt ans Et de la résistance A l'idiotie des gens A leur pâle existence Quand on n'a plus vingt ans Mais le coeur d'allégeance Aux principes d'antan Et à l'idée de France Quand on n'a plus vingt ans Et des rêves Byzance Et des projets ardents Qui défient l'impatience Quand on n'a plus vingt ans La soif de connaissances Promène le quidam De Bali à Florence Quand on n'a plus vingt ans Mais l'âme et la conscience D'un chevalier servant D'un monde d'apparence Quand on n'a plus vingt ans C'est la vie qui commence A presque cinquante ans Quand ce siècle s'avance 5-JE SAIS Je sais de ton enfance les peines et les pleurs Je sais de ton corps les silences et la nuit Je sais de ton âme les questions et les peurs Je sais de ton coeur les raisons et la pluie Je sais tes secrets de tendresse et de joies Que tu gardes au plus profond de toi Je sais ton esprit jamais en repos Que tu habilles de riches oripeaux Je sais ta nature tourmentée et profonde Et le pas trébuchant de tes sentiments Je sais ta soif de caresses mais pas de boniments Ton plaisir d'être aimée sans le dire à la ronde Je sais tes blessures entre doute et espoir Qui s'enfuient dans le noir d'un jardin sans sommeil Pareilles à la rosée qui scintille au soleil Pour fondre dans les prés au milieu d'un Renoir Je n'ai que mon Amour à te donner Et tous les peut-être, les j'aurais dû Ne changeront rien aux océans ardus Où nous pourrions tout perdre sans jamais pardonner Je sais nos coeurs en lutte qui sombrent en bataille Dans les champs de la vie, devant les forteresses Que toi et moi on dresse Comme des enfants qui cherchent la chamaille Je sais ta peur d'être aimée que tu réclames sans cesse Qui m'entraîne immobile avec mes maladresses Le bonheur qui nous fuit et ne tient ses promesses Las de nous courir après tant de prouesses Je voudrais révéler l'Amour que tu tais Ce sentiment cruel pas toujours mérité Epiant dans tes yeux ton âme à l'abandon Qui me dirait je t'aime quelles qu'en soient les raisons Puisses-tu faire que ta vie rayonne Du bonheur d'aimer et d'être aimée Sans oublier tes rêves et ta liberté Mais en gardant dans ton coeur la chaleur de l'automne 6-JE N'AI JAMAIS SU Je n'ai jamais su lire Dans l'éclat de tes yeux Mais je ne sais te dire Pourquoi je suis heureux Je n'ai jamais su prendre Le temps de te parler Mais je ne sais te rendre Tout ce que tu m'as donné Je n'ai jamais su t'offrir Le meilleur de mon temps Mais je ne sais souffrir Ton absence longtemps Je n'ai jamais su te plaire Quand tu le désirais Mais je ne sais quoi faire Pour enfin te garder Et mes baisers s'envolent Par-dessus ton épaule Papillons du bonheur Messagers de nos coeurs Je n'ai jamais su lire Dans l'éclat de tes yeux Mais je ne sais te dire Pourquoi je suis heureux Et le soir qui t'appelle me quitte sans prière et seul, je désespère de notre amour rebelle Le temps s'enfuit toujours Sur ses vagues discrètes Et mes pensées secrètes Me bercent jusqu'au jour Te retrouver enfin pour s'aimer davantage D'un amour sans nuage Jusqu'au petit matin 7-GERONIMO Refrain Je suis le fils du vent Qui chevauche les cieux Sur mon mustang d'argent Je défie tous les dieux GERONIMO, GERONIMO GERONIMO, GERONIMO Pourquoi es-tu venu toi, le Blanc inconnu Avec tes chariots d'espoir tirés par la misère Tu rêvais de bonheur et de nouvelles terres Pour toi et ta famille, tes enfants aux pieds nus Vous avanciez, nombreux, dans la plaine sans fin Bravant le froid cruel ou la chaleur torride Vous priiez votre Dieu pour ne plus avoir faim Qu'Il vous épargne encore des fièvres typhoïdes Les cadavres du jour vous tenaient lieu d'escorte Et, si près de la Terre Promise, vous résistiez toujours Guidés par votre foi qui vous ouvrait la porte D'un paradis lointain, d'un paradis d'amour Au terme du voyage vous étiez arrivés Vos tentes de fortune et vos maisons de bois Surgirent sur nos terres jusque dans nos forêts Bousculant nos esprits comme des hyènes aux abois Montés sur votre cheval de fer capricieux Vous vîntes toujours plus nombreux Ne tuant le bison que pour vous divertir Nous privant de la chair utile à nous nourrir La famine sur mon peuple venue sema la discorde Et nous trouva tous unis dans la grande révolte Contre toi, l'homme Blanc, habile de ta corde Qui signa avec nous des papiers désinvoltes La fierté de mon peuple et ses droits bafoués Nous mena à la guerre qui dura cent années Et les peuples iroquois, navajos ou apaches Affamés dans le froid ne furent jamais lâches En mille huit cent quatre-vingt-onze et dans le déshonneur l'espoir s'en est allé et mon peuple fier et courageux Perdit son âme et connut le malheur De t'avoir rencontré sur les chemins de jeux Aujourd'hui, mon peuple se cache du soleil Décimé par l'alcool, souffrant de pauvreté Mais la Nation Indienne a fini son sommeil Et combat pour ses droits de vivre en liberté. 8-LE BONHEUR Le bonheur n'est pas une revanche A prendre sur l'enfance et les chemins d'école C'est la passion assouvie et l'entente complice C'est faire fi des différences C'est unir ce qui sépare Le bonheur n'est pas une visite d'église Où les badauds dans des lieux qu'ils respectent Devisent les icônes d'une piété suspecte C'est prendre des chemins Qui mènent au supplice Et parfois au bûcher des vanités rebelles Le bonheur n'est pas l'ignorance L'égoïsme et l'intérêt C'est l'abandon de ses défenses La baisse du pont-levis La montée au donjon, la ruée vers le ciel Le bonheur n'est pas la prison Un tribunal pour mauvais garçons C'est la liberté du coeur Le souffle du vent couchant les champs de blé C'est le cri d'un coucou le soir, au crépuscule Le bonheur n'est pas le chant du coq Où le traître et perfide Complote dans le noir et aiguise sa haine C'est le cri d'amour qui reste dans la gorge C'est la chaleur du corps qui réchauffe les sens C'est les yeux fatigués et le calme repos De la mort de l'esprit et de l'âme en errance Le bonheur n'est pas la conscience C'est l'insouciance du lendemain C'est se tenir par la main C'est arrêter le temps par un baiser furtif C'est caresser le corps avec des yeux lascifs Le bonheur n'est pas la solitude C'est être deux dans le froid ou la tourmente Sous la lune ou sous la tente Sous la houle ou sur la vague C'est se promener la main dans la main C'est se faire du pied sous la table d'un café Le bonheur n'est pas l'indifférence C'est promettre et tenir C'est penser et vouloir C'est oser et pouvoir C'est comprendre et apprendre C'est pardonner sans offenser C'est croire en l'autre C'est l'imaginer C'est lui parler en pensée C'est devenir esclave d'un sentiment de paix C'est sourire à la vie C'est siffler à tue-tête C'est poser la main sur tes genoux C'est poser mes lèvres sur ta bouche C'est respirer ton parfum C'est me perdre dans tes bras C'est le soleil ardant aux senteurs de thym C'est le rocher s'offrant à toutes les mains C'est le grillon chantant dans les prés endormis C'est la rivière joyeuse ondulant dans les bois C'est l'écoute de l'autre C'est le pardon et l'humilité C'est le geste apaisant C'est le regard d'Amour C'est le coeur palpitant Le bonheur n'est pas loin C'est l'instant qui passe C'est l'échange d'un regard C'est le rire enchanteur C'est la joie des enfants C'est le pourquoi et le comment C'est le ying et le yang Le bonheur ce n'est pas la souffrance Ni le sacrifice C'est le partage C'est se retourner pour voir l'être aimé C'est sentir sa présence C'est contempler son corps C'est aimer en silence Le bonheur n'est pas une étincelle C'est croire à l'éternité C'est avoir des projets C'est ne pas savoir se quitter C'est apprendre à s'aimer C'est se retrouver C'est accepter l'absence C'est encourager C'est proposer C'est la légèreté C'est la connaissance C'est partir C'est revenir C'est bouger Il faut savoir le saisir avant qu'il ne file 9-TU ES Tu es ma joie ma ritournelle mon bonheur et mon avenir Et ta jeunesse est éternelle Dans ton coeur et ton sourire Tu es ma foi ma plénitude ma passion et mon errance Et ta beauté est multitude Dans ton âme et ta conscience Tu es ma lutte mon étendard ma vérité et mon espoir Et ta force est ton regard Dans ton corps et ton histoire Tu es mon chant mon tatouage mon doute et ma souffrance Et ta joie est ton courage Dans tes yeux et ton silence Tu es ma voie ma certitude mon orgueil et ma fierté Et ton bonheur est ta quiétude Dans ta vie et ton 10-QUAND TU VIENDRAS Quand tu viendras le soir me voir sans crier gare Guidée par ton désir et poussée par la peur Les yeux remplis de joie et le coeur au hasard Je t'ouvrirai, troublé, les portes de mon coeur Quand tu viendras vers moi les yeux dans le brouillard Le corps insatisfait et l'esprit en bataille Des obscures pensées qui la nuit te tenaillent J'apaiserai tes sens jusque dans ton regard Quand tu viendras vers moi la démarche câline Les jambes dénudées haut lieu de découvertes Mon coeur rempli d'amour devant cette opaline J'aimerai ta grâce et tes manières expertes Quand tu viendras vers moi le sourire radieux La couleur émeraude de ton regard curieux Mon âme esseulée bondira sans effort Je ne verrai que toi dans la foule dehors Quand tu viendras me voir le soir sans prévenir Tes pensées plein la tête et l'esprit revanchard Mon coeur battra de l'aile quand prête à me honnir Tu partiras décidée sans jeter un regard Quand je viendrai te voir dans le creux de mes rêves Les souvenirs finiront dans la nuit d'un silence Et quand finalement on aura fait la trêve Je t'oublierai souvent durant ta longue absence 11- L'INCONNUE Mais qui es-tu belle inconnue Toi qui dors à mes côtés Et qui joues à l'ingénue Dans le chaud matin d'été Mais qui es-tu fille du vent Toi qui rêves à l'infini Et qui s'éveilles doucement Dans le calme de la nuit Mais qui es-tu ma douce reine Toi qui ne me laisses pas le choix Et qui m'entoures si sereine Dans le secret de tes émois Mais qui es-tu mon horizon Toi qui finis dans un miroir Et qui me donnes de l'espoir Dans l'eau trouble des raisons Mais qui es-tu ma tarentelle Toi qui danses dans les cieux Et qui m'apparais si rebelle Dans le songe de mes yeux Mais qui es-tu ma destinée Toi qui sillonnes mes désirs Et qui me fuis à pas feutrés Dans le brouillard de nos plaisirs Mais qui es-tu mon rêve fou Toi qui ignores ma ferveur Et qui me jettes sans le sou Dans les lettres du facteur Mais qui es-tu belle inconnue Toi qui veilles sur mon coeur Et qui m'annonces ta venue Dans les chemins de l'âme soeur Tu es celle que j'attendais Dans le miracle de l'amour Tu es celle que j'espérais Dans les tourments de tous les jours 12-PRES DE TOI OU JE TE REGARDE ENDORMIE Je te regarde endormie, dans tes rêves que le soleil caresse sans trêve bercée par la brise tu n'es plus là et je t'envie tout près de toi tes cheveux de feu ruissellent des éclairs sur ton visage doux aux joues claires Et l'ombre de ton corps au pied duquel je dors Pourquoi faut-il s'attendre et se voir Quelquefois en passant, plutôt le soir Je ne peux que t'aimer en silence d'un amour séparé à la bonne distance Tu me rejoins quand tu le peux je te retrouve quand tu le veux Pour être heureux Pour être deux Et le soir qui t'appelle me laisse en prières et seul, je désespère sur notre amour rebelle Tu me rejoins quand tu le peux je te retrouve quand tu le veux Pour être heureux Pour être deux Tu es mon coeur mon tatouage mes doutes et mon courage et quand je te vois enfin mon âme s'envole au gré du vent marin Et quand tu n'es pas là mon coeur se brise sur les écueils de la nuit 13-LES ENFANTS QUI NE REVENT PLUS J'ai voyagé, j'ai vu du monde Des braves gens, des choses immondes De l'opulence affichée A la misère que l'on tait Mais dans leurs yeux au regard noir J'ai cru voir briller l'espoir Avec leurs mains, avec leur coeur Ils cherchent, pieds nus, dans le froid Parmi les immondices de la ville De quoi survivre chaque jour Les enfants qui ne rêvent plus Avec leurs bras, avec leur sang Ils filent, ils tissent, ils fabriquent Dans les ateliers de misère Des tapis, des chaussures ou des briques Les enfants qui ne rêvent plus Avec leurs dos, avec leurs bras Ils portent, en héritage, la souffrance Dans leurs regards emmurés De n'avoir pas connu l'enfance Les enfants qui ne rêvent plus Avec leurs corps, avec leurs âmes Ils cherchent en vain l'avenir Dans l'horizon des détritus Qui s'échappent sous leurs pas Les enfants qui ne rêvent plus Avec leur rage, avec leurs cris Ils portent en bandoulière Le poids de leur conscience Sur les massacres du silence Les enfants qui ne rêvent plus Avec leurs doutes, avec leurs mots Ils ont perdu toute confiance Dans les hommes qu'ils vénèrent Et qui s'emparent de leurs corps A l'abri de leurs prières Les enfants qui ne rêvent plus Avec leurs peines, avec leurs peurs Sans enfance, sans amour Ils ne vivront pas longtemps Les enfants qui ne rêvent plus 14-A CEUX QUI TE DISENT A ceux qui te disent Que rien n'est important Qu'il faut vivre chaque instant Réponds-leur Rabelais, Montaigne ou Pascal A ceux qui te parlent De liberté, de respect et d'amitié De bonheur, de fraternité Réponds-leur Hugo, Neruda ou Mandela A ceux qui te crient Qu'il est vain de résister Qu'il faut se taire Réponds-leur Gandhi, Palden Gyatso A ceux qui te retiennent Noyés dans leurs antiennes Et leurs rêves oubliés Réponds-leur liberté, nature et beauté A ceux qui te mentent Pour garder le pouvoir Pour faire de l'argent Réponds-leur mépris, justice et honneur A ceux qui t'accusent Sans aucune preuve Avec haine et violence Réponds-leur force, sagesse et sérénité A ceux qui t'enferment Dans leurs pensées douteuses Et leurs idées malsaines Réponds-leur rigueur, respect et raison A ceux qui t'aiment Dans leur coeur Et dans leurs pensées Réponds-leur amour, passion et amitié 15-PASSE SIMPLE Tu es passée dans ma vie comme un météore Avant de regagner ta lointaine galaxie Et si je pense à toi encore Mon coeur se promène toujours à l'infini Tu m'avais accueilli dans tes yeux émeraude Ou brillaient mille feux entre doute et espoir De ne pas se donner telle une âme penaude Qui n'en peut de souffrir surtout quand vient le soir Tu m'avais guidé vers tant de belles choses Qu'on partageait tous deux avides d'aventures Sur les parois de pierre ou dans la neige dure Que chauffait le soleil à l'heure de la pause Je t'enviais ta grâce et ta ténacité Mon regard te cherchait même dans l'obscurité J'écoutais ton souffle j'épiais tes mouvements Quand près de moi tu t'endormais vraiment Et le fleuve tranquille nous a séparés Chacun est parti de son côté A la recherche du bonheur Qui se cache dans le coeur Les sentiments que l'on éprouve Ne sont pas toujours partagés Et toutes les raisons que l'on trouve Ne suffisent pas à l'expliquer C'est la vie et ses secrets Ses tourments et ses souffrances Qui nous guident dans le vrai Qui nous donnent une chance Je cours vers toi à perdre haleine Et le souffle court, le coeur battant Je te dis cent fois je t'aime Mais seul ton silence se répand Et dans la tendresse de tes yeux Je voudrais lire ton bonheur D'avoir pu enfin trouver L'homme dont tu as toujours rêvé 16-LA FILLE DU VENT Toi, la fille du vent Poussée par l'aventure Tu voyages souvent Dans tes rêves d'azur Dans le coeur de gréements Aux frêles déchirures La vie est bien trop courte Pour parcourir la terre Et voler ses mystères A l'abri d'une yourte Tu sillonnes le monde En quête d'absolu Des chemins à la ronde Aux livres déjà lus La vie est bien trop courte Pour vivre ses passions Et les jours d'illusions Sont autant de déroutes Tes yeux émeraudes Libèrent mille feux Et ton âme minaude Dans le ciel capricieux Et ton regard lointain Avide de bonheur Se referme incertain Dans les secrets du coeur Si la vie et la nature Ont le vide en horreur Rien ne vaut l'aventure Et ses sautes d'humeur 22/09/2004 17-DANS Dans le bleu de tes yeux J'ai côtoyé les dieux Dans le matin du jour J'ai vu naître l'amour Dans le creux de tes reins J'ai noyé mon chagrin Dans le cri de tes nuits J'ai oublié l'ennui Dans la joie de ton coeur J'ai trouvé le bonheur On s'était quitté sans se retourner Dans le froid de novembre Quand les arbres pleuraient Et dans l'horizon brouillard Tu es partie sans crier gare 18-ESPOIR Quand la rosée du matin disparaîtra Dans les champs de l'automne Quand le vent nouveau renaîtra Sur les clochers qui sonnent Tu reviendras Quand le soleil s'en ira Sur les vagues de l'ennui Quand le choeur s'emplira Des chants de minuit Tu reviendras Quand le froid te saisira Dans ta forêt d'images Quand l'étoile te guidera Dans le ciel sans nuages Tu reviendras Quand l'amour glissera Dans le creux de tes nuits Quand l'espoir frappera A la porte de ta vie Tu seras là 19- PREMIER AMOUR J'aime m'abreuver, fontaine à ton sourire Où s'irisent nacrées des perles d'avenir Et tes yeux rieurs, miroirs mélancoliques Libèrent mille feux à l'âme bucolique. Le son de ta voix, volubile sirène Etreint mon coeur à l'impassible arène. 20-LE LIT S'il y a un meuble qui nous accompagne toute notre vie De notre naissance à notre mort, c'est bien le lit Le lit de nos parents dans leur chambre secrète Le lit des sages-femmes où l'on vient à la fête Le lit de notre enfance qu'on partage en cachette Le lit de la jeunesse aux étreintes discrètes Le lit de notre vie où se touchent nos têtes Le lit d'hôpital où la maladie guette Le lit des vieux parents qui partent en retraite Le lit de silence où la vie nous regrette Le lit de mort qui refuse perpette Le lit d'éternité où l'âme est guillerette. 21-MARSEILLE Marseille qui naquit sur la mer entourée de collines De l'amour de Protis pour la belle Gyptis Puis les romains par d'énormes boutisses Bâtirent ton Vieux-port à se rompre l'échine. A l'abri de ton havre tu devins Porte de l'Orient Et ton commerce de soie avec la Chine Te rendit florissante et le coeur souriant Tu partis à l'assaut de conquêtes marines. François premier bâtit le Château d'If Prison royale où selon la légende Le masque de fer fit honorable amende Mais ne put échapper à son destin rétif. Vauban te ceintura de ses remparts épais Et pendant que Puget t'ornait de baroques édifices Belsunce par sa Foi et par son sacrifice Combattait, rue par rue, la Peste et ses méfaits. Par la voix grave de ton peuple marin Dans la grenaille et la fournaise Le Chant d'Armée du Rhin Devint la Marseillaise. Louis Napoléon pour les yeux d'Eugénie Fit couvrir les marécages Et l'avenue tracée par le corps du génie S'appela le Prado et lui offrit la plage. Dans les années folles, avides de bonheur L'alcazar accueillit, sur la musique de Scotto, Les comiques troupiers, les apprentis-chanteurs Les notables connus, les nouveaux gigolos. Puis vint l'Occupation ; et la noire milice Se battit dans les rues contre la Résistance Et sous les coups de ses bourreaux complices Fifi-Turin perdit la vie pour que vive la France. Sous le regard de Madone de notre Bonne Mère Les joueurs de pétanque aux vives galéjades Surprennent le touriste quand leurs boules, par terre Se fracassent, magiques, dans un bruit d'anisade. Et ton Vieux-Port, Marseille, aux visages du monde Mêle les sardines, la baudroie et les rascasses Dans l'accent chaloupé qui répand à la ronde La bonne humeur des pêcheurs qui remontent leurs nasses. Les cris des bateleurs t'apostrophent sur les marchés aux fleurs ; Les senteurs des épices lointaines Se conjuguent dans l'air, alchimie incertaine Mais tellement prisées par les badauds en choeur. La farigoule, l'ail, le romarin embaument le printemps Les parfums de pistou s'échappent dans la rue Et s'en vont mourir au large sur les vagues du temps Comme autant d'ex-voto de marins disparus. Marseille, toi ma ville aux foules bigarrées Ta gouaille traînante sur les plages d'été N'a d'yeux que pour Zidane dont le portrait géant Regarde vers la mer jusqu'au soleil couchant. Tu connais ta force et tu sais tes faiblesses Fière de ton passé tu marches à grands pas Vers ton demain radieux et tu n'auras de cesse De vouloir être aimée et même au-delà. 22-VARIATIONS Ou AMOUR COMPLICE L'amour délice L'amour complice Je te retiens Tu m'appartiens L'amour coupable L'amour instable Je te soutiens Tu me détiens L'amour s'immisce L'amour supplice Je te rassure Tu m'aventures L'amour total L'amour fatal Je te surprends Tu me comprends L'amour malice L'amour calice Je te retrouve Tu me réprouves L'amour tapisse L'amour propice Je te rappelle Tu m'interpelles L'amour d'Ulysse L'amour qui glisse Je pense à toi Tu n'es qu'à moi 23-TU ES PARTIE Tu es partie sans crier gare Comme un oiseau quitte son nid Et j'ai cru voir dans ton regard De la tristesse et de l'ennui Tu es partie vers d'autres cieux Comme un soleil quitte le jour Sans un mot sans un adieu Sans un regret pour notre amour Tu es partie dans tes nuages Comme une rosée sans lendemain Et s'il me faut tourner la page Comment vivre à nouveau demain C'est ton retour que j'attendais Comme le bleu de l'horizon Après la pluie du mois de mai Avec son coeur et ses raisons On s'est revus, on s'est aimés Comme, au levant, souffle la brise Et dans le chaud matin d'été Le tourbillon des vagues s'épuise. 30/08/01 24-AINSI NAIT L'AMOUR Ainsi naît l'Amour Dans un premier regard Dans un nouveau détour Sur le quai d'une gare Quand je te prends la main Et mes baisers s'envolent Par-dessus ton épaule Papillons du bonheur Messagers de nos coeurs Je n'ai jamais su lire Dans l'éclat de tes yeux Mais je ne sais te dire Pourquoi je suis heureux Et le soir qui t'appelle me quitte sans prière et seul, je désespère de notre amour rebelle Le temps s'enfuit toujours Sur ses vagues discrètes Et mes pensées secrètes Me bercent jusqu'au jour Te retrouver enfin pour s'aimer davantage D'un amour sans nuage Jusqu'au petit matin 25-EN QUETE D'AMOUR En quête d'amour, je marchais sous la pluie La lune luisait sur la chaussée bleutée Et mes pas haletants guidait mon coeur en joie De te voir sautiller parmi les flaques d'eau Ma gabardine passait inaperçue Mes chaussures cirées défiait le mauvais temps Une pastille Vichy ravivait mon esprit Je menais mon enquête, mon en quête d'amour Je t'avais pris en filature A la sortie de l'atelier Et des passant n'en avait cure Tant que fixés sur toi mes yeux étaient A chaque carrefour, tu attendais, piétonne Que le feu sur le rouge se mette Pour traverser menue silhouette Sous l'orage buster qui tonne Moi, tapi sous la porte cochère Je te suivais partout où tu allais Mais j'espérais pourtant te parler Quand enfin tu finirai ta course Au détour d'une rue Tu te retournais, enfin, étonnée De te voir ainsi observée Tu t'approchais vers moi , le regard intrigué 26-JE T'IMAGINE Je t'imagine, princesse aux pieds nus Sur la plage de demain Avec du sable dans tes mains Que tu confies à l'inconnu Comme un destin inavoué Dans le ciel de tes pensées Le soleil brûle nos corps Et le vent de nos désirs Dévoile des secrets d'or Qui se perdent en soupirs Comme un destin inavoué Dans le ciel de tes pensées Je ne suis qu'un nuage Dans le ciel de notre amour Et comment rester sages Sans faire de détours Comme la solitude de nos coeurs Quand ton regard s'emplit de pleurs Tu disparais dans la chaleur Comme un mirage du désert Et ton corps qui n'a plus peur Des caresses du grand air Pareil au souffle de l'horizon Qui te fait perdre la raison 27-AINSI VA LE MONDE Depuis des lustres des personnes illustres grâce à leur génie nous simplifient la vie Bill Gates avec la puce Lépine avec l'astuce Poubelle avec l'ordure Bobet avec la cure Et le monde s'agite au gré des découvertes sacrifiant au rite des profits et des pertes De tous temps d'éminents savants créent à notre intention de multiples inventions Newton avec la pomme Einstein avec l'atome Nobel avec la poudre Franklin avec la foudre De tous temps des écrivains connus Ont chacun dans leur domaine Révéler l'inconnu De la nature humaine Rab'lais avec la faim Gorki avec la Mère Hugo avec Caïn Zola avec la terre De tous temps des hommes de science Avides de connaître Ont eu la prescience Des découvertes à naître Paré avec le corps Pasteur avec la rage Barnard avec le coeur Cabrol avec la greffe De tous temps le peuple et les puissants Fréquentent des endroits Où se mêle l'argent Et se débat le droit Brognard avec la bourse Longchamp avec les courses La Suisse avec ses comptes Le Foot avec ses pontes Depuis toujours la gent politique règlent ses différends sur la place publique à coup d'amendements Jospin avec Fabius avec l'euro Voynet avec l'ozone Tapie avec la zone Et le monde s'agite au moindre soubresaut des images et des mots du canal satellite De tous temps, les acteurs et actrices Ont su nous divertir Dans leur rôles factices Pour notre grand plaisir Montand avec l'aveu Bebel avec Gabin avec le chat Delon avec le flic Bourvil avec les tics Marceau avec Saganne Huppert avec le drame Audran avec Faraday avec la cage Pascal avec la boule De tous temps des peintres de talent Ont par leurs créations Décoré des monuments Et perpétué les traditions Vinci avec la cène Dürer avec l'esquisse Brüghel avec les cuisses Dali avec l'obscène Paré avec le corps Guillaume avec la Suisse Ubu avec le roi Vatel avec les mets Curie avec la Grimm avec les contes Ricard avec l'anis Pinay avec la rente Alphand avec la pente Auer avec la lampe Bizet avec Carmen Lalo avec Pasqua avec la Corse Séguin avec Chirac avec Paris Jospin avec Le Pen avec la Jeanne 28-TOI-DIS-MOI AU MOINS JE T'AIME Toi qui écoutes les cris du vent Sur le radeau de tes rancoeurs Toi qui ne sais finalement Où va ton âme où va ton coeur Toi qui t'abreuves à mes paroles Sans verser aucune obole Dis-moi au moins je t'aime Toi qui t'enfuis dans tes silences Et qui crois que la vie a un sens Toi qui épies mes faits et gestes Avec ton regard de chien perdu Toi qui crois que tout lui est dû Et qui ne me laisses que les restes Dis-moi au moins je t'aime Toi qui rêves dans ton lit A ce prince à ce royaume Toi qui penses et puis oublies Comme au lendemain d'un somme Toi qui voyages dans ton coeur Sans souci et sans heurt Dis-moi au moins je t'aime Toi qui regardes les étoiles Depuis la cave de tes espoirs Toi qui portes toujours le voile Pour cacher ton désespoir Toi qui chaque jour t'égares Dans les dédales d'une gare Dis-moi au moins je t'aime Toi qui souries quand tu me vois Et qui me dis n'importe quoi Toi qui veux lire dans mes yeux Pour se brûler dans un grand feu Toi qui voudrais savoir pourquoi Je ne parle jamais de toi Dis-moi au moins je t'aime Moi qui m'abreuve à ton sourire Quand tes cheveux flottent au vent Et toi qui pars dans un fou-rire Aux jeux de mots parfois marrants Je te dirai un jour je t'aime Car je ne peux faire autrement 29- Mon enfance qui n'est plus Toi mon enfance qui est partie Dans le brouillard des souvenirs J'aurais voulu te retenir Avec des mots avec des cris Tu t'es enfuie, ma vagabonde Sur tous les chemins à la ronde Les yeux rivés vers l'inconnu Tu te perdais seule dans les nues Le temps ne comptait plus Quand je jouais le soir, aux billes Ou que je parlais avec les filles Près de la place il avait plu Tu m'appelais vers l'aventure Je dévalais les pentes à vélo Qui me valaient des déchirures Dans mes sombres oripeaux Et les blessures sur le corps L'insouciance de nos gestes Et des parents jamais d'accord Fallait-il nous traiter de pestes ? L'école des tout-petits Laissaient s'envoler nos mille cris Et sur les bancs de ciment froid L'hiver reprenait enfin ses droits Le boucher, la boulangère M'accueillaient en souriant La vie n'était pas très chère Et je n'étais pas très grand J'avais mon petit commerce Avec les ouvriers du bâtiment Qui aimaient bien leur bière fraîche A l'heure du déjeuner sonnant Ces ouvriers au teint cuivré Par le soleil de leurs paroles Ils bâtissaient ma grande école Tout près de là où j'habitais C'était une ancienne ferme Que mon grand-père d'Italie Avait louée à la mairie Et qui fut détruite après son terme Les cabanes taillées dans les ronces Abritaient dans leurs cartons Des gamins, des avortons Et leur corps de pierres ponces les minots de Saint-Marcel Se souviennent encore Des batailles de pierres Voltigeant dans le ciel Messagers des colères Qui épargnaient nos corps Je t'ai cherchée ma tendre enfance Sur tous les chemins du monde Et tu m'as gardé de toute engeance Et des malheurs des choses immondes Je ne t'ai jamais oubliée Mon enfance, ma jeunesse Et dans ma vie tu n'as de cesse D'être toujours à mes côtés VARIATION 30- Mon enfance qui n'est plus Toi mon enfance qui es partie Dans le brouillard des souvenirs J'aurais voulu te retenir Avec mes mots avec tes cris Tu t'es enfuie, ma vagabonde Sur tous les chemins à la ronde Les yeux rivés vers l'inconnu Tu t'es perdue seule dans les nues Je t'ai cherchée ma tendre enfance Sur tous les chemins du monde Tu m'as gardé de toute engeance Des malheurs des choses immondes Est-tu heureuse là où tu es Sur des cahiers pleins d'écriture Sur des photos papier glacé Et dans des pots de confiture Et les images et les beautés Sous le soleil ou sous la pluie Et les odeurs de foin coupé De cheminée pleine de suie Je pense à toi de temps en temps Et ma mémoire est toujours vive Même si je regrette mes vingt ans Avant d'aller sur l'autre rive Je ne t'ai jamais oubliée Mon enfance, ma jeunesse Et dans ma vie tu n'as de cesse D'être toujours à mes côtés 32- A QUOI CA SERT Dans mes brèves déroutes Sous des cieux incertains J'ai tracé tant de routes J'ai pris tant de chemins Pour finir par me dire A quoi çà sert de vivre ? Dans mes rêves oubliés Et mes songes d'un jour J'ai marché sans souliers Guidé par mon amour Pour finir par penser A quoi ça sert d'aimer ? Dans mes années sans fard Et mes vies solitaires J'ai vu tant d'oeuvres d'art J'ai lu tant de Voltaire Pour finir sans histoires A quoi ça sert de croire ? Dans mon coeur sans nuages Et mes joies et mes peines J'ai compris avec l'âge J'ai appris sans la haine Qu'il faut vivre et aimer Du mois de juin à mai 33- SI TU SAVAIS COMBIEN JE T'AIME Si tu savais combien je t'aime Tu partirai vers nulle part Comme le grain que l'on sème A la poursuite du hasard Si tu savais combien je t'aime Tu chercherai ton infini Comme un savant sans théorème Dans l'espace de mes nuits Si tu savais combien je t'aime Tu m'attendrai jusqu'à demain Comme l'amour qui se promène Sur les détours de ton chemin Si tu savais combien je t'aime Tu me dirai je t'aime aussi Comme une actrice sur la scène Dans le rôle de Sissi Mais tu sais bien combien je t'aime Et ton regard d'amour rempli Etreint mon coeur chasse mes peines Car tu es mon âme et mon esprit 37- IL FAUT VIVRE ET AIMER Il faut vivre et aimer Du mois de juin à mai Pour se donner le temps De ne plus avoir peur Pour se dire vraiment Ce qu'on a sur le coeur Il faut vivre et aimer Sur les plages l'été Pour créer l'illusion D'un amour en soleil Pour vivre la passion Ce qu'on croit éternel Il faut vivre et aimer Dans les bois dans les près Pour garder la fraîcheur D'un sourire d'automne Pour rester rien qu'une heure Ce qu'on croit une aumône Il faut vivre et aimer Dans le froid de l'hiver Pour enfin espérer D'un petit sillon vert Pour la vie qui reprend Ce qu'on sème au printemps Il faut vivre et aimer Jusqu'à la fin des temps Pour ne pas se tromper Sur l'amour qui s'apprend Pour n'oser s'avouer Ce qu'on a regretté 41-Comme un chevalier sans armure Comme un chevalier sans armure J'offrirai mon corps et mon sang Pour lutter contre la censure Et défendre les honnêtes gens Comme un chevalier sans armure Je brandirai mon étendard Pour défendre la nature Avant qu'il ne soit trop tard Comme un chevalier sans armure Je laisserai derrière moi Mes peines et mes blessures Pour ne vivre que pour toi Comme un chevalier sans armure Je partirai sur les chemins Sans lasso à l'encolure Dans le parfum du romarin Comme un chevalier sans armure Je trouverai la voie Qui mène aux âmes pures Même si je n'ai pas la foi Comme un chevalier sans armure Je mourrai sous les étoiles Quand finira l'aventure De vivre de mes toiles 36- LA MONTAGNE Le désert blanc déroule son manteau Tout semble figé pareil à des poteaux Les sommets lointains se rapprochent soudain Sous tes pas légers aux reflets cristallins Les nuages chassés par un ciel incertain Dévoilent les contours des à-pics enneigés Et le vent qui tournoie là-haut dans le lointain Traîne silencieux leurs ombres clairsemés Et sous tes yeux figés dans l'ombre du soleil Les mélèzes fardés par le souffle du vent Emprisonnent le lièvre au pelage d'argent Qui sautille joyeux depuis son long réveil Sous ses pattes légères, la blancheur qui volète Marquée par ses empreintes la neige immaculée Le poursuit de sa peur qui lui tourne la tête Eperdu dans sa course vers son secret terrier Le chamois à l'écoute, les oreilles dressés S'arrête un instant pour renifler le vent Et ses yeux ornés de crainte et de curiosité Le guident dans sa fuite au moindre craquement Un jeune chamois à la robe invisible Caresse les rochers de ses sabots agiles L'inquiétude dressée sur ses oreilles fines Il poursuit sa route sur les pentes mutines Le vent qui étouffe et le froid qui s'invite M'enveloppe de glace et engourdit mon corps Mais mon esprit serein à lutter m'incite Et j'avance toujours encore et encore Au-dessus d'un col, dans le silence apaisant J'entends le léger sifflement des ramiges D'un circaète planant dans le cercle des cieux Ombre furtive sur l'ocre des rochers passant 41- MUSULMANE Dans le métro tu t'es assise tranquille Drapée dans le silence de ton habit de sable Laissant juste ton jeune visage affable Perdu dans ses pensées subtiles Puis vint s'asseoir en face de toi Un homme énervé plein de colère Qui t'a montré du doigt sans aucune manière Aux gens indifférents pleins de bonne foi La haine de son regard te transperça le cœur Quand il cria "çà, voilà çà donne çà !" Je lui ai répondu que c'était ton droit Qu'on est en République Se réclamant lui même de l'islam Car fils de Hadj avec ses quatre enfants Les larmes de ta foi coulèrent sur tes joues Comme un torrent de honte Comme un fleuve de boue Et j'eus honte pour lui moi qui ne suis pas croyant Quand il dit tout haut "j'ai réussi à la faire pleurer" ! Et l'imbécile sectaire descendit à une station Derrière lui, je lui couvrais alors la tête d'un V moqueur Car fier de sa victoire, il fut la risée des gens A se croire si fort on en reste sans coeur 42- L'AMOUR AVEC TON COEUR J’aimerai faire l’amour avec ton coeur Le mettre à nu le caresser Pour qu’il me parle sans pudeur Pour qu’il me livre ses secrets J’aimerai faire l’amour avec ton coeur Le supplier l’interroger Pour qu’il plaide en ma faveur Pour qu’il arrête de lutter J’aimerai faire l’amour avec ton coeur Le surprendre dans ses pensées Pour qu’il m’avoue toutes ses peurs Pour qu’il demeure apaisé J’aimerai faire l’amour avec ton coeur L’aimer au-delà de l’été Pour qu’il soit enfin sans heurts Pour le croire éternité 43 -JE PENSE A TOI 10/01/07 Quand le soleil se couche Au loin dans l'infini Quand les vagues se touchent Sans un cri sans un bruit Je pense à toi Quand mes yeux t'imaginent Sur ta route le soir Quand tu me fais un signe Plein d'amour et d'espoir Je pense à toi Quand tu es loin de moi Mon âme vagabonde Quand mon coeur en émoi Bat le tempo du monde Je pense à toi Quand le ciel étoilé Me guide dans le noir Quand les bras de Morphée Me bercent dans le soir Je pense à toi Quand les anges célestes Me portent vers les cieux Quand je sais que tu restes Mon bien le plus précieux Je pense à toi Quand tes lagons de jade Se noient dans ma passion Quand ton sourire bade A donner des frissons Je pense à toi 44- VIVRE Vivre comme le soleil et l'eau Vivre comme l'éveil de l'oiseau Vivre à tes côtés Vivre à te regarder Vivre comme un matin d'été Vivre comme un champ de blé Vivre dans tes pensées Vivre à t'imaginer Vivre comme un chant d'amour Vivre comme on dit bonjour Vivre à tes côtés Vivre à te regarder Vivre comme un rêve éveillé Vivre comme un songe oublié Vivre dans tes pensées Vivre à t'imaginer Vivre comme unique raison Vivre comme folle passion Vivre à tes côtés Vivre à te regarder Vivre comme l'instant fugace Vivre comme la vie qui passe Vivre dans tes pensées Vivre à t'imaginer Vivre comme un bonheur sans fin Vivre comme une bouchée de pain Vivre à tes côtés Vivre à te regarder Vivre comme une espérance Vivre comme une insouciance Vivre dans tes pensées Vivre à t'imaginer Vivre, vivre, vivre ...... libres..... 45-Kalliste Le bateau qui m’entraîne Vers l’île de beauté Laisse écumer sa traîne Sous le soleil d’été Les rivages lointains S’estompent sans espoir Fantômes incertains Des regrets sans miroir Une brise marine Me souffle des mots doux Et redeviens taquine Quand elle permet tout Tes cheveux clairs se rebellent Au gré du vent marin Et tes yeux bleu câlin Te rendent encore plus belle 47-A BOUT 5/07/07 A bout de souffle à bout de coeur L’amour s’essouffle l’amour se meurt Quand ton regard absent plongé dans l’inconnu S’efface trop souvent sur mon corps encore nu A bout de son à bout de voix L’amour se perd l’amour s’en va Quand tes caresses qui n’en sont plus S’enfuient dans la brume du désir disparu A bout de rires à bout de joie L’amour s’éteint l’amour se noie Quand dans tes yeux les vagues à l’âme S’ennuient à la lueur d’un feu sans flamme A bout de force à bout de tout L’amour est mort l’amour n’est plus Quand se dérobe de partout Le sable fin des illusions perdues 48 - Vagues à l’âme 12-07-07 Ma vie est un terrain vague Où tu ne t’aventures plus souvent Tu préfères surfer sur la vague De tes désirs soleil levant Tu revois tes vieux amants Avec le même vague à l’âme Mais sans les mêmes sentiments Comme un fourreau sans sa lame Ma planche m’emporte sur la vague Et l’écume de mes souvenirs Se noie dans mon coeur qui divague Dans le creux des allers et venirs Même si tu restes dans le vague Tu n’es plus sûr de rien Comme un poignard une dague Qu’on t’aurait planté dans les reins Pour ne plus faire de vagues Tu t’enfuis dans le silence A Barcelone ou bien à Prague Honni soit qui mal y pense Combien de temps combien de jours Combien de contre combien de pour Durera notre amour ?, Durera notre amour ? Durera notre amour ?. 49- MA COPINE Ma copine m'appelle pépère Je trouve qu'elle exagère Qu'elle ne manque pas d'air Mais c'est moi qu'elle préfère Ma copine m'appelle pépère C'est vrai que j'ai l'âge de son père Que je n'ai pas les pieds sur terre Mais c'est moi qu'elle préfère Ma copine m'appelle pépère C'est vrai que je suis cinquantenaire Que je ressemble à Fred Astaire Mais c'est moi qu'elle préfère Ma copine m'appelle pépère C'est vrai que je ne croise plus le fer Que je suis un aigle sans serres Mais c'est moi qu'elle préfère Ma copine m'appelle pépère C'est vrai que je n'ai plus le dix de der Que je ne suis plus jamais fier Mais c'est moi qu'elle préfère Quand je serai six pieds sous terre On passera me voir au cimetière Et on pourra lire sur la pierre C'est toi que je préfère, pépère Ah que c'est dur d'être cinquantenaire Ah que c'est dur d'être un pépère 50-ANNIE BABA Je m'appelle Annie oui Annie Baba Je suis née en Pers' du moins je le crois Un jour, je coupais du bois au fond de la forêt Pour le vendre en fagots sur la place du marché A mon vieux bourricot, qui m'accompagnait Hue dada que j' lui disais A ce baudet si gentil Qui était mon seul ami Je lui chantais Annie Baba oui c'est moi c'est moi Que tu le crois ou pas Annie Baba oui c'est moi c'est moi Oui c'est moi c'est moi J'ai surpris quarante voleurs avec à leur tête Un chef qui se mit face à la paroi En la regardant fixement. Mon Dieu qu'il était bête Quand dans le silence, il murmura "Sésame, ouvre-toi" L'entrée de la caverne apparut j'en restai toute coie Tous les voleurs entrèrent pour cacher leur trésor Des bijoux, de la vaisselle et des colliers en or Moi je les observais du haut de ma cachette Et j'n'allais pas me montrer à ces coupe-jarrets Qui aurait aussitôt couper ma jolie tête Ni même tout de go leur chanter Annie Baba oui c'est moi c'est moi Que tu le crois ou pas Annie Baba oui c'est moi c'est moi Oui, c'est moi c'est moi Un quart d'heure plus tard ils sont ressortis L'esprit plein de rêves et le regard en berne Le chef des bandits referma l'entrée de la caverne En prononçant ces trois mots : "Sésame, ferme-toi " Ils sont tous repartis sur leurs chevaux tout gris Contents de leur journée, des diamants plein les yeux Quand ils disparurent enfin au loin dans la poussière Je descendis jusqu'à la paroi et m'arrêtai pour murmurer Comme l'avait fait le bandit très fier "Sésame, ouvre-toi" Et j'entrai dans la grotte aux mille et une nuits Je revins le lendemain avec douze mules Et je fis main basse sur tout le trésor Que je cachai dans des jarres chez moi Quand je vis Ali, la main je lui pris Et je lui montrai toute ma richesse Et comme il m'aimait on se maria Et dans mon palais, je le conduisis Et tout en marchant je chantai Annie Baba oui c'est moi c'est moi Que tu le crois ou pas Annie Baba oui c'est moi c'est moi Oui, c'est moi c'est moi 51- POUR NE PAS FAIRE D'HISTOIRE 15-07-07 Pour ne pas faire d'histoire Je suis parti un soir Sans te dire au revoir Dans la nuit encore noire Pour ne plus jamais croire A l'amour au grand soir J'ai repris sans espoir Le chemin dérisoire D'une vie sans déboires Pour garder en mémoire Un peu de mon savoir Je mettrais l’éteignoir Sur les non-recevoirs Des aubes désespoirs Pour retrouver la gloire Je serai méritoire Devant un petit noir Aux joutes oratoires De nos vies illusoires 52-COMME UNE ETOILE DANS LE CIEL Comme une étoile dans le ciel Tu m'a guidé vers ta lumière Vers des futurs éphémères Comme une abeille fait son miel Comme une araignée au soleil Tu m'a attiré sans un bruit Vers les délices du sommeil Comme une fleur sans son fruit Comme un ruban de l'arc-en-ciel On s'est promis monts et merveilles Vers les beautés du bord de mer Comme un marin touche la terre Comme un roman inachevé Dont je ne connais pas la fin J'aimerai être à ton chevet Pour ne pas regretter sans fin Comme une orchidée au réveil S'approche trop près du soleil Comme Icare perdit la vie Lui qui bravait l'interdit Comme une étoile dans le ciel Toute seule dans le noir Me raconte la belle histoire De l'amour éternel De l'amour éterne 54-ETINCELLE 25/07/07 Tu es vraiment une étincelle Qui réchauffe toujours mon coeur Tu es pareille à la crécelle Qui crépite tout en douceur J’aimerai te capturer Et te garder rien que pour moi Mais tu fuis à travers bois Car tu ne peux durer longtemps Car tu ne peux durer longtemps Tu es vraiment une étincelle Qui éclaire l’amour naissant Comme un champ de blé au soleil Près de la flamme ou de l’encens J’aimerai t’apprivoiser Et te garder rien que pour moi Mais tu me laisses pas le choix Car tu ne peux durer longtemps Car tu ne peux durer longtemps Tu es l’étincelle de mes nuits Celle qui me fait aimer la vie J’aimerai toujours t’apercevoir Dans le secret des mes espoirs Et que tu sois à mes cotés Mais tu t’en vas et puis reviens Dans les cendres d’un feu follet Dans des rêves que je fais miens Car tu ne peux durer longtemps Car tu ne peux durer longtemps
Henri CAMPESE <derzou13@yahoo.fr> (7.08.2007)
  
genialissime retour tres attendu depuis kamikaze ! la varieté comme son nom l indique implique ysa aussi! vite lalbum !
jean michel momont <fdewasmes@wannado.fr> (8.05.2007)
  


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Modifié en dernier lieu le 11.03.2007
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